dimanche 28 décembre 2008

La fin d'un monde...




Je n'ai jamais dit que j'allais rester là à l'attendre et mourir pour elle. Elle est mieux sans moi c'est tout. Pourtant la mort s'empare d'elle, dans mes bras elle s'apprête pour son dernier souffle.
Déjà le soleil pleure, le ciel est en deuil, et le vent souffle ses plus belles sérénades pour ses yeux.
Déjà mon coeur s'emballe d'incompréhension. Je n'ai jamais servit à quoique ce soit dans sa vie, et elle n'a jamais rien été pour moi.
Pourtant ces dans mes bras qu'elle passe les dernières minutes de sa vie. Je ne sais pourquoi. Le ciel saigne, la terre tremble, mon coeur reste de pierre devant se corps inerte si beau même si la vie l'a abandonné.
Tout ira mal maintenant, le soleil s'est éteint, le vent ne souffle plus, il fait un froid insupportable, comme si Dieu voulait que nous ayons tous aussi froid qu'elle.
Elle m'a soufflé un mot à l'oreille. Un mot incompréhensible, accentué par la douleur, la tristesse. Quel était ce mot ? Aucune importance. Je ne pleure pas, je reste à genoux avec son corps inerte dans mes bras. Que vais-je en faire ?
Je suis indifférent, car je suis déjà mort à l'intérieur, les plaisirs de la vie comme les meilleurs vin m'ont dégoutés à présent j'attends aussi que la mort s'empare de moi, le moment venue. Pourquoi est-elle morte dans mes bras ?
Le ciel s'éclaircit, une lumière s'approche à tout vitesse un ange venu prendre son âme m'entraine dans sa course. Et j'arrive dans un endroit d'un blanc sacré, ou l'air est pur et la température est la meilleure des mondes. Je regarde en bas, je vois notre monde, et son corps par terre, mais moi je n'y suis pas. Et je n'ai pas l'impression d'être mort, rien n'a changé, mais mon corps a disparu.
Depuis des années je suis déjà mort sans même m'en être rendu compte, jusqu'à ce jour ou j'ai touché la mort pour savoir qui elle était.

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