jeudi 19 mars 2009

Tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes.



Dave 16 ans, pas la peine de me présenter les lecteurs du blog me connaissent.
16 ans, et déjà j'écris mes pensées, je philosophe presque. À 16 ans. Rien n'est normal. On nous fait réfléchir sur des choses qui ne nous viendrais pas à l'esprit naturellement. On apprend très jeune à réfléchir, à avoir un avis, à ouvrir sa gueule. Et on se plaint, que ça soit les profs ou les parents, que les enfants se rebellent de plus en plus tôt, ont trop de répondant, commencent leur conneries de plus en plus jeune, etc... Et l'innocence dans tous ça ? Envolée, il faut instruire, instruire, instruire encore et toujours.
Oui je suis de ceux qui pensent que le savoir prend du terrain sur le bonheur, jusqu'à le détruire, détruire moralement l'humain et le tuer sans le moindre sourire, que des regrets. Dîtes-nous d'apprendre, de rester enfermé dans une salle de cours à apprendre des choses passées, incertaines. Et la vie continue son chemin sans que nous puissions en profiter. Ce sujet me touche car il touche celle qui a remplacé mon coeur par son sourire, et la voir constamment stressée en trin de bosser, me fait mal.
Je ne suis pas contre l'école, mais avant de nous apprendre la vie des anciens, on devrait plutôt apprendre la vie tout court, car on ne sait rien et on veut apprendre. L'Homme (encore faudrait-il qu'il mérite la majuscule...) veut conquérir l'espace, chercher des vies extraterrestres, alors qu'il ne connait pas la vie humaine, à quoi bon ?
Oui... à quoi bon ?


Et après tout, qu'est ce que le bonheur ?
Selon moi, le bonheur n'est pas un mot, pas un sentiment, pas une pensée. Le bonheur, c'est l'essence même de la vie.
Que celui qui est malheureux mais qui aime la vie me jette la première pierre s'il existe.
Le bonheur, c'est toute la simplicité d'une vie où tout n'est que facilité. Certes, la facilité est signe de paresse. Mais à quoi bon se casser la tête quand le bonheur, que nous recherchons tous sous sa forme la plus parfaite, quand ce bonheur est à portée de main ?
Un rayon de soleil, s'allonger dans l'herbe fraîche, une légère brise qui nous caresse le visage, s'endormir, rêver d'un monde meilleur, se réveiller, entendre les oiseaux chanter, les enfants s'amuser, retrouver ses amis, partages de bons moments avec eux, discuter, rire, voir l'être aimé, sentir son odeur, entendre sa voix, le (la) regarder droit dans les yeux et plonger dans son âme, entendre un "je t'aime", se sentir aimé, le (la) prendre dans ses bras, et inversement, un simple baiser, sa seule présence.
Rien de matériel, rien qui n'ai besoin d'un savoir particulier, laisser le temps couler, et le bonheur s'emparer lentement de son âme, se laisser faire, n'avoir pas d'autres choix que de se laisser faire tellement la jouissance est grande. Voyez-vous, le bonheur est partout et simple à saisir.
Nuls besoins de savoir la date de naissance et de mort de Louis XIV, la date de la guerre de 100 ans, le nombre de mort à Verdun, le nom de l'empereur assassiné en Autriche avant la première guerre mondiale, la vie de Molière, Ronsart, Voltaire, Wilde, Laclos, Balzac et autres Hugo, que a x b = ab et que 1/3 = 0.33333333, que le spectre de la lumière blanche est rouge, vert et bleu, que l'hypophyse trouve son utilité dans les cycle menstruel de la femme, que corazon veut dire coeur et que hate veut dire haine, que Beethoven était sourd, et j'en passe des vertes, roses, violettes et pas mûres...

Après tout, le bonheur profite à la vie, et la vie profite au bonheur.
Votre bonheur, c'est votre vie.
Le bonheur n'est qu'un choix, et il faut être bien bête pour le refuser.