dimanche 23 novembre 2008

À la recherche de soit-même.



On cherche tous la lumière, celle qui nous guide et nous donne ce qu'on appelle une raison de vivre. Un monde en perdition totale, tout les moutons suivent le berger, lui-même perdu dans les montagnes arides de la face cachée de l'Eden, là ou tous auront le savoir, tous auront la désillusion du plan et de l'entreprise qu'est la création du monde. On se pause des questions, savoir d'où nous venons, savoir où nous allons, ayant tellement soif de savoir qu'on en oubli le présent et qu'on passe notre vie à regretter.
"L'instant est béni. Tout le reste est souvenir" - Jim Morrison

Alors on laisse les torrents du temps couler, on se drogue légalement, de télé, d'internet, d'antidépresseurs, de cigarettes, d'alcool. Certains ose atteindre les paradis artificiels en prenant de l'illicite. Ainsi certains pensent, rient, voient la vie d'un oeil différent. Tombe amoureux d'un arbre, d'une fleur, d'un chat, de ce que le bonheur nous offre.
Parfois, l'esprit du mal, plus communément appelé "amour" s'abat sur vous, et là, plus rien ne tourne. La Terre tourne dans un autre sens, elle est le centre de l'univers, le temps s'est arrêté, les coeurs n'apportent qu'un fond sonore, les plus belles fleurs d'Asie n'ont plus d'odeur, les charmes Africains perdent leurs beauté; c'est la mort ou l'amour. Mais souvent, tout n'est qu'illusions, artifice, il faut "aimer" pour s'aimer, et être aimer du monde, l'amour perd son sens, et on se retrouve amoureux de 15 personnes en 3 ans.
Et il y a le doute. Le doute du mal-être de l'adolescent. Certains se sentent plus mal que d'autres, d'autres sont mal, mais ne le voient pas, la chute sera terrible. L'adolescence, âge sans limite, on devient adulte, ou on ne le devient jamais. Premières cuites, premières grosses disputes avec papa-maman, découverte du corps, premiers émois sexuels. Certains vivront ces évènements bien tardivement, certains les ont vécus trop tôt, d'autres ne les vivront pas. Là encore, on se dit amoureux, mais personne ne sait réellement si oui, il l'est. Alors on tente, d'aventures en aventures, et on la trouvera sûrement cette personne qui réécrit l'histoire par la courbe de ses lèvres et par l'air de sa voix. Et qui sait, la connerie adolescente fera peut être que malgré cet amour naissant, le doute, la peur, l'inconscience fasse tourner les Alizés et nous fasse perdre cet amour. Nous fasse perdre le bonheur que l'on cherchera toute notre vie.
Et il y a l'insecte, le minuscule microbe, qui critique certaines choses sans connaître, d'autres qu'il pense connaître. Certaines qu'il ne connaît que trop. Certaines qu'il n'espère jamais connaitre. Dans le brouillard de l'humanité, il se sent lucide, tellement sûr de lui, qu'il a perdu toute confiance en lui-même. Son esprit n'est pas contradictoire, il est contradiction. La contradiction du bonheur et de la tristesse. La contradiction de la beauté et du laid. La contradiction de l'enfant et du jeune homme en devenir. Je suis comme tous à la recherche de cette lumière, étant déjà éclairé par les lumières de la vie, attendant l'heure de la mort, l'heure des révélations, l'heure de la désillusion. L'heure peut être où toutes souffrances cessera, ou au contraire, se décuplera en multiples sabres coupant mon âme jusqu'aux fins des univers.

dimanche 2 novembre 2008

The Unforgiven

Ils sont arrivés, encore jeune, je me suis soumis, à leur loi.
Ils ont tout changé, c'était perturbant, mais je suis rentré dans le "moule" j'étais ce qu'il voulait que je sois.
J'étais leur souffre douleur, ils me haïssaient, j'étais trop différent, mais je ne comprenais pas, pourquoi ils étaient venus à moi...
À moins que ça soit moi qui soit venu à eux ?
Je me combattais pour survivre.
Et j'ai compris, j'étais seul, ils étaient différents, mais tout le monde est différent.
Depuis ce jour là, je me suis promis que jamais, ils ne prendront ma volonté de vivre et d'être celui que je suis.

Je n'ai jamais montré ce que je ressentais, ce que j'ai appris. Mon futur n'a jamais été, ne sera jamais, je ne verrais pas ce qui aurait pu se passer.

Jamais libre, jamais moi même, je suis l'Impardonné

Leur vie était pour gouverner la mienne, j'essayais de leur plaire, néanmoins, je devenait un homme amer.
Incessamment, je me battais, pour une bataille déjà perdue.

Je suis fatigué, je n'en ai plus rien à faire...
Je me sens mourir, je m'y prépare à contrecoeur.
Je suis l'Impardonné





Couche toi près de moi, et dit moi ce qu'ils t'ont fait. Dis moi ce que je voudrais entendre, chasse mes Démons, car cette porte verrouillé que tu vois s'ouvrira si tu es sincère. Si tu me comprend, alors je te comprendrais. Le noir du Jour, l'obscurité de la Nuit, nous partageons cette paralysie. La porte s'ouvre, mais le soleil ne l'éclaire pas. Ce coeur assombrit par la tristesse, mais le soleil ne l'éclair pas, je ne vois pas le soleil.
Couche toi près de moi, et dis moi ce que j'ai fait. La porte, maintenant fermée, comme tes yeux, je vois le soleil à présent.

Ce que j'ai ressenti, ce que j'ai su, j'ai tourné la page, retourné les pierres, cette porte, devrais-je l'ouvrir pour toi ?

Malade et fatigué, seras-tu là, car ils m'ont laissé seul, seras tu là ?

Ou es-tu aussi un Impardonné ?

Tu es le seul qui m'attend ...

Ce que j'ai ressenti, ce que j'ai su, j'ai tourné la page, retourné les pierres, cette porte, devrais-je l'ouvrir pour toi ?
Ou es-tu aussi un Impardonné ?

Je prend cette clef - Jamais libre - et je l'enterre - jamais moi même - en toi, car tu es l'Impardonné aussi.

Comment pouvais-je savoir que ce soleil changerais sa vie pour toujours ? Il me quitta, prit la mer pour toujours. Lui avais-je fais du mal, ou c'était il fait du mal lui même ? Toujours apeuré des choses qu'il ressentait, il est peut être simplement partie. Il a prit la mer pour toujours ...

Comment puis-je être perdu, alors que je n'ai nulle part ou aller ?

À la recherche de mers d'ors, qu'il aurait pu trouver. Comment puis-je lui en vouloir, alors que c'est à moi que j'en veux ?
Je dérive, en plein brouillard, une vie à chercher la sortie de mon enfer intérieur, totalement enivré par ma soif de liberté. Mais je me suis échoué, comme ma vie, l'eau n'est plus assez profonde, je décline dans les ténèbres, je suis un naufragé.

Ils sont...
Ils sont tous partis ...
Ils sont tous partis au loin...

Pardonne moi ...
Ne me pardonne pas ...
Pardonne moi...
Ne me pardonne pas...
Pourquoi ne puis-je même pas me pardonner ?

Nous sommes maintenant tous échoués, nous ne sommes pas perdus ; nous ne savons pas ou aller. Je ne lui en veux pas, car c'est moi que je ne puis pardonner.

Nous sommes l'Impardonné.

samedi 1 novembre 2008

Présentation ?

Moi c'est David, mais appelez moi Dave, même si vous n'êtes pas intimes.
Je vais écrire sur ce blog. Écrire quoi ? Aucune idée, de la merde sûrement.
Une présentation ? Ma vie ? Aucune importance.
Je fumais ma clup sur la terrasse, devant chez ma marraine, à Loffre, la belle bourgade de Loffre, dans le Nord, et je regardais les vaches brouter. Il faisait noir, il était environ 20h, et j'ai eu l'idée de faire ce blog. J'ai entendu un bruit étrange, comme un corbeau étripé, ou une grenouille qui venait d'avoir son premier orgasme, la chanceuse.
Je suis devant mon ordi, j'ai 16 ans dans 22 jours, je fais une crise d'asthme, parce que j'ai trop fumé.
J'ai des pensée psychédélique parfois, totalement débile, et d'autres adjectifs pour dire que mes textes seront un peu "décalé" (seulement si on se base sur les pensées majoritaires de la population mondiale), mais je n'ai consommé aucunes drogues en écrivant les textes qui vont suivre. J'ai peut être été inspiré dans un état second, mais la rédaction se fait dans un état de sobriété.
J'écris juste ce qui me passe par la tête, sans vraiment me relire, sans rien changer, j'écris, un peu comme un fou, j'écris.
Merci, aurevoir.


Voyez ma bêtise, vitale.

D'accord je fais une sale gueule.