dimanche 24 janvier 2010

Jesus Loves Dave

Tout se passera ici : (click on the pic)




lundi 30 novembre 2009

Junkie Clown 2



Une journée comme les autres, un soir trop enfumé, trop alcoolisé, pour trop de bonheur artificiel, pour trop de haine et de tristesse à cacher. Je me suis cassé la gueule quelque part, je me suis perdu, je n'arrive plus à me relever. Junkie Clown ne fait plus rire, le clown pleure. Le moindre sourire, la moindre gentillesse, le moindre signe affectif lui transperce le coeur de sept couteaux aiguisé comme des lames de rasoirs. Parce que le clown ne croit plus en toutes ces promesses d'amour, d'amitié, de fidélité, de présence. Le clown n'aime plus sa vie. Il ne l'a jamais vraiment aimé. Mais il a touché le fond.
Only god knows, I'm not myself.
Et ça devient pire que de la schizofrénie, il ne sait même pas qui il est lui même. La musique, la cinéma, le théâtre, la photo, les amis, les paradis artificiels, tout ce qui l'aidait avant ne lui fait plus rien. Il est seul, la flamme s'éteind peu à peu, mais même en pleine obscurité, elle n'a jamais rien éclairé. La mort du clown est proche, il sent ses sens s'affaiblire, il ne veut plus, il ne peut plus.
Junkie Clown's dead...

vendredi 27 novembre 2009

Would you be there for me ? When I hurt the ground...



Et voilà on y est. De toute façon la vie et les choix que cette pute nous force à faire, c'est comme piocher au hasard une putain de carte même si ton jeu est à chier et que tu sais que ta partie est niquée d'avance. Et j'en arrive à me demander si c'est bel et bien humain de ne pas comprendre l'être humain. Humain ou pas j'me comprend pas, j'comprend rien et j'me demande si quelqu'un arrive à comprendre quelque chose. C'est la fête et bordel la vie est bien merdique.
J'espère juste etre un jour vivant avant ma mort...

dimanche 11 octobre 2009

Purgatoire.



« Viens, assieds-toi, libère ton esprit, ne pense plus. Regarde, le monde, toi, sur le toit du monde, Il n'y a que de petites tâches, des bactéries, ce sont les humains, ta race. Maintenant que tu ne vis plus, maintenant que tu ne meurs plus, écoute, observe, et apprend.
Un certain jour, d'une certaine année, après 9 mois de confinement, tu vois la lumière. Alors que tu n'aurais jamais dû la voir : tu n'étais pas attendu. Puis les années passèrent, ta chair, ton sang, tes parents ne sont pas là. Tu n'es rien pour eux. A quoi bon ?
Première cuite, premier joint, premier amour. Tout est artificiel. Tout, mais pas tes larmes. Tu t'intéresse à la vie, l'humanité, et tu te rends compte que tu fais partie de la pire calamité que la Terre ait porté : l'humanité. Mais tu n'es pas à ta place ici. La mort ne t'intéresse pas, tu décide de continuer ta vie sans exprimer le moindre désir d'en profiter. Puis tu vieillis, entouré d'adultes, d'hypocrites, d'égoïstes. Tes amis se font rare, tu n'as pas confiance en eux, de tout façon, eux non plus. L'amour pointe son nez de temps en temps, tu enchaines les histoires courtes. Peu à peu ton image s'efface, ton existence dans le monde extérieur n'est plus qu'un souvenir.
Alors maintenant, prend ma main, regarde-les. Tu sens la vague de mal qui déferle sur la Planète Mère ? Les humains sont nés pour détruire, mentir, haïr, blesser, vivre sans penser. Ils ont inventé les sentiments, la morale, la guerre, le sexe, la destruction massive, le malheur, la richesse, la famine. Ils ne sont que des virus infectants la Planète Mère.
Prends ma main, viens, ouvre la porte qui nous mènera là bas. Tout y est beau, tout n'est qu'amour, le mal n'existe pas, le bien ainsi que la joie, la tristesse, l'amour, la haine, l'argent, la jalousie, la vie, la mort. Ce monde est chaos. Ce monde est rêve... »


R.

samedi 1 août 2009

This could be heaven for all...




Le paradis pour tous LAISSEZ MOI RIRE. L'espèce humaine me dégoute de plus en plus. Notre génération est plongée dans un mouvement mondial d'hypocrisie.
La Terre meurt et on fait comme si tout allait bien.
Des gosses meurent et on fait comme si tout allait bien.
La guerre éclate partout et on fait comme si tout allait bien.
C'est de la que tout part. On est né en faisant comme si tout allait bien. Alors que rien ne va jamais. Je n'arrive plus à croire le moindre "je t'aime", le moindre "tu m'as manqué", le moindre " j't'aime bien comme gars", le moindre "ça va et toi ?". Faut s'arrêter les enfants. Vous savez tous que ça ne va pas. Le bonheur n'est qu'un mot, un effet placebo. L'amour ? Une utopie !! L'amitié ? Une belle connerie pour tenir le coup. Oui je suis un gars super négatif mais on s'en branle y a à peine 5 cons qui lisent ce blog et qui doivent se dire que si eux, ils perdent leur temps à lire mes conneries (oui parce que dans 2 ans je relirais ces textes, et j'me trouverais bien con, c'est ça l'imbécilité de l'humain), moi je perds mon temps à les écrire, faut vraiment être dérangé.
Ouais, je suis totalement dérangé, je supporte plus la vie, je ne supporte plus les gens, j'ai plus confiance en personne, et surtout en moi. La vie me ronge petit à petit, mais je "fais comme si tout allait bien". Et réfléchissez-y aussi, rien ne va dans votre vie, même si c'est ce que vous pensez. On est tous là en trin de picoler et d'aller au lycée mais putain on tombe dans un trou sans fond. Avec la crise économique et la crise de l'emploie, me dite pas que vous avez confiance aux études ? Vous n'irez pas bien loin. Et avec ça les gens arrivent à vivre leur vie. J'y crois pas. Ou alors vous êtes vraiment dérangé.
Je comprend plus rien de toute façon ...

mercredi 15 juillet 2009

Voici l'évolution



Voici l'évolution, Dieu créa le monde et ses habitants le détruiront, comme ils ont détruit Dieu.
Voici l'évolution, maman m'a dit que c'était l'apocalypse, ce mot ne quitte plus ses lèvres ; maman est folle.
Voici l'évolution, avec tout ces protons, ces neutrons, toute ces raisons trouvées pour donner une explication à notre vie.

Il y a un mur entre vérité et humanité, c'est la raison de la folie du monde, certains se sont élevés , nous sommes tombés mais demain nous mourrons, c'est tout.
Depuis que nous sommes des singes, nous n'avons que tout réduit en cendres avec toutes ces guerres, mais maintenant tout cela est si loin.

Ne cherche pas une main tendue, demain nous redeviendrons poussières.

Un vent obscur, une ombre de lumière, demain, nous ne nous battrons pas, car une mort certaine nous attend, nous prendra tous, oubliez votre fois, rien ne vous sauvera.
Si demain nous mourons, que feras-tu ? Ou, quand comment ? Demain, il n'y aura plus de mensonges, car demain nous mourrons.

L'existence humaine fut une tragédie, demain, le trou noir sera heureux, alors pleure chérie demain tu verras. Avant l'obscurité, avant l'infini, mon Dieu, que fera tu ? Mon Dieu ton amour pour nous s'est-il évanoui ? Mon Dieu, pourquoi un autre génocide ?Mon Dieu, ait pitié de ceux qui pleurent.

Si demain nous mourons, aujourd'hui sera différent, aujourd'hui sera vérité, si demain nous mourons.
Si demain nous mourons, les croyants ne croiront plus, les non-croyants ne seront plus ignorants.
Pourrais-je ressentir quelque chose, aurais-je le temps de pleurer, et même si je n'ai pas le temps, je veux me faire pardonner de mes crimes. Si seulement tu savait, que j'ai toujours été un monstre...

Assassin !
Menteur !
Mort !

Demain nous mourrons.

Voici l'évolution, Dieu créa le monde et ses habitants le détruiront, comme ils ont détruit Dieu.
Voici l'évolution, maman m'a dit que c'était l'apocalypse, ce mot ne quitte plus ses lèvres ; maman est folle.
Voici l'évolution, avec tout ces protons, ces neutrons, toute ces raisons trouvées pour donner une explication à notre vie.

Demain nous mourrons.
Nous mourrons.
Nous...
Mourrons !
Mourrons !
Nous mourrons !
Demain
Mourrons
Si
Demain
Nous
Mourons

Voici l'évolution. À présent mourrons chers amis, si vous le voulez bien.

jeudi 28 mai 2009

Songe phantasmagorique.



Je ne sais pas vraiment comment je suis arrivé ici. Je me souviens m’être endormi devant une émission de télé réalité cherchant des soi-disant musiciens. Et me voici ici, dans cette salle, qui semble être une succursale du paradis, d’un blanc qui a gardé sa pureté, malgré l’odeur de passé qui flottait ici. Peut être est-ce un songe ? me dis-je. Je pris alors l’initiative d’explorer cet endroit. Mais où aller ? Une salle sans fin, par où commencer ? J’avançai alors droit devant moi, quand tout-à-coup, une porte rouge sang, apparut. C’était effrayant, la rougeur de cette porte dans ce blanc infini me rendit mal à l’aise. J’ouvris alors cette porte, avec crainte et hésitation. Une chaleur agréable alors me réveilla les sens, je me crus dans ces îles paradisiaques que je n’ai vu qu’en photo dans les publicités. Je m’avançai alors, plus aucun sentiment de peur ou de doute, le bonheur m’attendait. Ce bonheur que moi, Robert Flynn, alias Rob, n’ai jamais connu dans mon petit immeuble du cinquième étage de Bruton Street dans la banlieue de Londres. Ici, oubliées les rues de Londres, oubliés les divers et nombreux problèmes qui m’ont poussés à tomber dans la drogue et l’alcool depuis que je suis à Londres. La drogue et l’alcool. Seraient-ils coupables de ce rêve ? Si encore s’en est un. Il m’est déjà arrivé d’avoir d’étranges visions, mais jamais aussi réalistes qu’aujourd’hui. Rien n’est flou. Un lac d’eau chaude d’un bleu incomparable se présente à moi alors que je continue mon excursion. Il est si beau, je ne peux résister je m’élance alors. Je me sens vraiment au paradis, l’eau est d’une pureté incomparable et la température est juste comme il fallait.

Au bout d’une heure à patauger comme un enfant, je sentis la solitude s’emparer de moi. Un endroit paradisiaque comme celui-ci ne devrait pas être si désertique ! Je me rhabillais alors et continuais mon excursion, dans ce qui semblait être une forêt. C’est étrange depuis que j’ai passé la porte, tout était rouge, comme si un écran rouge transparent s’était mis devant mes yeux. C’est alors que mon bienêtre s’estompa. Devant moi, au milieu d’un cercle ou les arbres avaient semble-t-il été coupés. Cinq corps décomposés transpercés d’un poteau de bois se présentaient à moi. Ils semblaient ici depuis toujours, vu l’état de décomposition où ils étaient (les os seuls étaient visibles) et leur tenue qui semblaient très ancienne. Après m’être remis de cette vision morbide, je décidai d’examiner un peu l’endroit. Il est vrai qu’un être normal aurait fuit en pleurant. Moi non, lobotomisé par la télévision, les films gores étaient ma spécialité, ayant tout vu, je n’avais pas peur. Je me rendis alors compte que les corps étaient disposés de telle sorte que cela formait un pentacle. Un vieux rite indigène me dis-je. Un craquement de branche, des cris d’indigènes et un trou noir. Je ne me suis pas fait assommé, je me réveillais debout et marchant attaché, le meneur me tenant comme un vulgaire animal au bout d’une laisse. Ils étaient humains sans l’être ; certaines parties de leur corps étaient dépourvus de peaux, et laissaient paraître leurs os. Ils avaient tous un visage touché par les âges, certains centenaires Londoniens paraissaient plus jeunes. Finalement j’arrivai près d’un immense arbre, où la végétation était plus dense qu’ailleurs. Et toujours ce voile rouge devant mes yeux. Un homme, immense, sorti de nulle part, dans l’ombre des branches de cet arbre. L’homme était vraiment effrayant, il était anormalement grand ; du haut de mes 1m91 je lui arrivais au nombril, il avait la carrure d’un guerrier viking, avec sa chevelure blonde et ses muscles proéminents. Il me parla. Me parla dans un dialecte que je n’avais jamais entendu, mais que malgré tout je comprenais. Il m’explique qu’il s’appelait Gezamoth, que j’étais ici dans le royaume de Luktu, et que je n’étais pas bienvenue. Il me mit le torse à nu, m’agenouilla et me grava sur le torse un pentacle, avec un des symboles qui étaient surement leur alphabet, au bout de chaque branche. Il donna ensuite l’ordre de m’enfermer dans une cage en bois suspendue à l’arbre.

3 jours et 3 nuits passèrent. Ici, les animaux n’étaient pas craintifs des hommes, un peu comme les pigeons à Paris. Ce qui me permit de ne pas mourir de faim et d’attraper les oiseaux et les quelques primates qui s’aventuraient près de ma cage. La vie des indigènes était étrange. Ils ne mangeaient pas, ne buvaient pas, ne parlaient pas, ne travaillaient pas et sortaient très peu de leur cabane. Un jour, je vis une chose terrible. Un soir que j’essayais de m’endormir, je vis une femme sortir de sa cabane et rejoindre un homme seul en forêt. Ils firent l’amour, et par la même occasion, m’offraient un peu de distraction. Le lendemain matin, je revis la jeune fille sortir de sa cabane, trainée par les cheveux par ce qui semblait être son mari. Et là, je vis le sacrilège terrible qu’il lui infligea, un sacrifice terrible à leur dieux des enfers pour punir l’adulère. Je ne pourrais décrire la cruauté de la scène tellement ce fut sanglant.

Mais qu’allaient-ils faire de moi ? Je pensais qu’ils attendraient la pleine lune, ce qu’ils firent. Ils me sortirent, et m’emmenèrent là ou ils m’avaient trouvé, au milieu des cinq cadavres. Là, la lune envoyait son rayon le plus éblouissant. Et après quelques chants en langue vernaculaire, je vis leur os à l’air se recouvrir de chair, je vis leurs rides se regonfler, leur cheveux se colorer, et ils m’apparurent jeunes et nouveaux. C’est alors de Gezamoth m’éclaircit. Les habitants de Luktu furent maudits après que leur empereur donna son âme au diable. Leur village fut entièrement détruit, ne laissant aucune trace de leur civilisation. Et depuis 5 000 ans ils attendaient qu’un Blanc assez perverti pour les voir vienne les sauver. Il devait être sacrifié par des tortures démoniaques pour que les morts puissent reposer en paix. Ma curiosité s’estompa quand je réalisais que j’étais le Blanc. Ils ramenèrent le cadavre de la jeune fille tué il y a plusieurs jours maintenant, la vidèrent de son sang pour tracer le pentacle invisible entre les cadavres. Un nouveau trou de mémoire. Il faisait jour, j’étais toujours au milieu du pentacle, mais tous les indigènes étaient partis. Je me sentais très bien pour un Blanc qui devait être sacrifié, jusqu’au moment ou j’essayai de me relever, et que je me rendis compte que mes 4 membres principaux avaient disparus. Oui je dis bien 4, mes bras, mes jambes. J’eu l’impression que c’était une punition de ce qui paraissait être ma vie antérieur. Mes bras pour l’héroïne que je consommait, mes jambes pour les innocents que je frappais avec frénésie lorsque je voulais une cigarette.. Mais je n’avais pas mal, après tout, ils m’avaient purifiés.

Je ne sais pas vraiment comment suis-je arrivé ici. Je me souviens m’être endormi au milieu de cadavres, les membres coupés. Et me voici ici, dans une salle blanche, dans cette belle ville de Londres. Je n’ai pas rêvé, ça ne pouvait être un rêve. Mes bras, mes jambes, rien ne manquait. Mais le pentacle était toujours gravé sur mon torse. Depuis ce jour, ma vie a retrouvé un sens, Gezamoth et son peuple m’ont réellement purifié. Je n’ai pas rêvé, ils m’ont emmené parmi eux, m’ont ramené à Londres, mais je n’ai pas rêvé.