lundi 30 novembre 2009

Junkie Clown 2



Une journée comme les autres, un soir trop enfumé, trop alcoolisé, pour trop de bonheur artificiel, pour trop de haine et de tristesse à cacher. Je me suis cassé la gueule quelque part, je me suis perdu, je n'arrive plus à me relever. Junkie Clown ne fait plus rire, le clown pleure. Le moindre sourire, la moindre gentillesse, le moindre signe affectif lui transperce le coeur de sept couteaux aiguisé comme des lames de rasoirs. Parce que le clown ne croit plus en toutes ces promesses d'amour, d'amitié, de fidélité, de présence. Le clown n'aime plus sa vie. Il ne l'a jamais vraiment aimé. Mais il a touché le fond.
Only god knows, I'm not myself.
Et ça devient pire que de la schizofrénie, il ne sait même pas qui il est lui même. La musique, la cinéma, le théâtre, la photo, les amis, les paradis artificiels, tout ce qui l'aidait avant ne lui fait plus rien. Il est seul, la flamme s'éteind peu à peu, mais même en pleine obscurité, elle n'a jamais rien éclairé. La mort du clown est proche, il sent ses sens s'affaiblire, il ne veut plus, il ne peut plus.
Junkie Clown's dead...

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