dimanche 22 février 2009

Pensée sur l'humanité.



Les oiseaux volent dans le ciel, qui est bleu. Les enfants crient et jouent dans la cours. Un homme meurt. Un enfant pousse son premier cris. Deux jeunes adolescents font l'amour pour la première fois. Un homme se suicide. Une femme pleure. Quelqu'un mange un steak. Une vache mange de l'herbe. Un gosse se fait buter par son père. Une femme se fait violer. Un cambriolage a lieux. Un homme devient millionnaire. Un homme chie. Une femme pisse. Un homme frôle l'orgasme grâce à sa dose d'héroïne. Une femme écoute du reggae en fumant un joint. Un homme gerbe ses tripes. Une femme mange un sandwich au thon. Un homme se branle.

Tout cela est en trin de se passer, peu importe le moment où vous lirez ces lettres.
Le monde n'est qu'un CD mis sur repeat qui se raye avec le temps. Les nature fait l'homme, l'homme vit de la nature, l'homme recrée la nature, la nature vit de l'homme, l'homme détruit la nature, la nature détruit l'homme. Et on appellera ça l'apocalypse.

C'est moche hein ?

Joyeux Noël - Peace.



Paraîtrais que la vie est pleine de rebondissements. Je suis tombé sur deux tremplins.

Tout était possible pour moi, mais ces derniers temps je suis retombé sur terre. Et ça fait pas forcément du bien. J'étais l'homme qu'elle voulait que je sois, j'y était quasiment arrivé. Mais j'ai faillit tomber dans une schizophrénésie assez redoutable. Rien ne peut me faire changer totalement, c'est officiel, et triste à savoir.
J'aurais essayé du mieux que je pouvais, je reste le Junkie Clown que j'étais.

La vie continue. Et n'est pas prête de s'arrêter <3.

jeudi 12 février 2009

Junkie Clown


Le monde n'ayant déjà plus de secret pour moi, les beautés comme les choses les plus horribles s'étant offerte à moi, plus rien ne m'intéresse. Ce personnage crée par la société, actuellement surnommé Dave par la majorité, un personnage haut en couleur, non pas physiquement, mais psychologiquement. Un personnage à première vue commun, mais terriblement con, drôle et original, quasiment pacifique, qui ne se prend pas la tête et qui est toujours là pour les gens. A force d'être Dave, j'en oublie David. Mais David a-t-il existé ? Dieu seul le sait, je ne suis pas moi même, je n'arrive pas à changer cela, mais je les sais.
Alors je me plonge dans un autre monde, les paradis artificiels que Dieu a créé pour les plus pauvres qui n'apprécient vraiment pas le monde qui les entoure. Ainsi, David revient en surface, plus drôle, plus lucide, plus vrai. Ainsi je suis moi même, rien ne me dérange, tout m'arrange, je redécouvre ce monde morbide qui m'entoure, et trouve la beauté même si elle n'est pas là.
Fumer et fumer encore, jusqu'à ce que tu parte dans des songes psychédéliques encore plus fou que le pays des merveilles d'Alice.

samedi 10 janvier 2009

La vie ne tient qu'à un fil.



Parfois, un rien bouscule totalement votre vie. Un mot, une réconciliations, des explications... Et votre monde s'écroule. Les bases même de vos pensées sont transformées, alors là, vous regrettez le passé, êtes heureux à propos du futur, mais totalement incompréhensible faces aux événements présents. Alors on répond à une envie frénétique de faire comme si tout allait bien, comme si la joie que l'on ressent est la plus grande du monde. Mais finalement, on reste sur le banc de touche à ne rien comprendre de ce qui se passe.
Ma vie change, c'est irrémédiable, mais douloureux.

vendredi 2 janvier 2009

Leave.



Envie d'ailleurs, de partir loin, de ne plus pourrir ici. Envie de voir d'autres têtes, d'autres paysages, respirer un autre air. L'entendre, avoir envie de le voir, de le serrer dans mes bras, de lui dire qu'il ma manqué durant ces 3 longues années, et recevoir cet amour qui m'a tant manqué. Redécouvrir ces magnifiques forêts, cette montagne qui a accueillit mes jeux d'enfant, retourner à la pêche aux tritons, s'allonger dans l'herbe au soleil avec un vent léger qui caresse le visage, écouter le silence et la musique de l'eau qui coule. Et revenir, manger autour du feu, l'écouter parler de ces aventures passés, dans le désert, au Canada, en Egypte. Il me manque tellement...

mardi 30 décembre 2008

Remember me.



Souviens toi de moi.
Quand nous n'étions que des enfants et que nous ne faisions des promesse d'un avenir lointain. Quand nous parlions de nos futurs enfants, de notre future maison, et de notre amour impérissable. Tout était en trin de se faire, la vie était à portée de main, rien ne nous arrêtera, rien n'arrêtera notre amour, tout et moi, réuni pour la vie, nous sommes invincible, indivisible.
Souviens toi de moi.
Comme je me souviens de toi, de ton odeurs, ton rire et ton sourire. Tes cheveux qui caressaient mon visage. Tes douces mains dans les miennes, ton souffle dans mou cou. Ta voix angélique me demandant si je t'aimais pour la vie. Ces moments passés à tes côtés dans l' insouciance du monde cruel qui nous attendra.

dimanche 28 décembre 2008

La fin d'un monde...




Je n'ai jamais dit que j'allais rester là à l'attendre et mourir pour elle. Elle est mieux sans moi c'est tout. Pourtant la mort s'empare d'elle, dans mes bras elle s'apprête pour son dernier souffle.
Déjà le soleil pleure, le ciel est en deuil, et le vent souffle ses plus belles sérénades pour ses yeux.
Déjà mon coeur s'emballe d'incompréhension. Je n'ai jamais servit à quoique ce soit dans sa vie, et elle n'a jamais rien été pour moi.
Pourtant ces dans mes bras qu'elle passe les dernières minutes de sa vie. Je ne sais pourquoi. Le ciel saigne, la terre tremble, mon coeur reste de pierre devant se corps inerte si beau même si la vie l'a abandonné.
Tout ira mal maintenant, le soleil s'est éteint, le vent ne souffle plus, il fait un froid insupportable, comme si Dieu voulait que nous ayons tous aussi froid qu'elle.
Elle m'a soufflé un mot à l'oreille. Un mot incompréhensible, accentué par la douleur, la tristesse. Quel était ce mot ? Aucune importance. Je ne pleure pas, je reste à genoux avec son corps inerte dans mes bras. Que vais-je en faire ?
Je suis indifférent, car je suis déjà mort à l'intérieur, les plaisirs de la vie comme les meilleurs vin m'ont dégoutés à présent j'attends aussi que la mort s'empare de moi, le moment venue. Pourquoi est-elle morte dans mes bras ?
Le ciel s'éclaircit, une lumière s'approche à tout vitesse un ange venu prendre son âme m'entraine dans sa course. Et j'arrive dans un endroit d'un blanc sacré, ou l'air est pur et la température est la meilleure des mondes. Je regarde en bas, je vois notre monde, et son corps par terre, mais moi je n'y suis pas. Et je n'ai pas l'impression d'être mort, rien n'a changé, mais mon corps a disparu.
Depuis des années je suis déjà mort sans même m'en être rendu compte, jusqu'à ce jour ou j'ai touché la mort pour savoir qui elle était.